Cette œuvre est composée de 20 panneaux de fil acrylique noués sur des tubes d’aluminium. Les couleurs s’inspirent de la lumière du soleil qui brille à travers un prisme. Chaque panneau mesure 244 x 244 cm et, dans certains cas, le tube en aluminium est plié.
Prisme tel que défini par Wikipédia :
« Un prisme optique est un élément optique transparent avec des surfaces planes et polies conçues pour réfracter la lumière. ………….
Le type de prisme optique le plus connu est le prisme triangulaire, qui a une base triangulaire et des côtés rectangulaires. ………. Les prismes peuvent être fabriqués à partir de n’importe quel matériau transparent ….. Les matériaux typiques sont le verre, l’acrylique et la fluorite….. Les perceptions associées à une combinaison donnée de couleurs primaires peuvent être prédites par un modèle de mélange approprié (par exemple, additif, soustractif) qui reflète la physique de la façon dont la lumière interagit avec les milieux physiques et, en fin de compte, avec la rétine. « (Couleur additive : Les couleurs primaires de la lumière, par exemple, dans une image numérique sur un écran d’ordinateur sont le rouge, le vert, le bleu. Couleur soustractive : Les couleurs primaires de la peinture et des pigments sont le jaune, le magenta, le cyan.
Cette tapisserie intitulée PRISM fait partie de l’installation BIRD IN PARADISE, ce panneau a été exposé au Musée d’art contemporain de Montréal, en 1978, dans le cadre d’une exposition intitulée « La tapisserie du Nouveau Québec », incluant 7 autres artistes. Dimensions du prisme : 244 x 244 x 244 cm.
Dream of Earth-Mother est une installation mixte composée d’une tapisserie tissée de forme circulaire. Il contient des fils de laine et d’acrylique, des rubans, des plumes, des paillettes et du velours dans des couleurs prismatiques. Cette œuvre mesure 240 cm de haut sur 365 cm de large sur 200 cm de profondeur.
PAULETTE est exposée en train de travailler avec des techniques mixtes, tissant avec de la ficelle de raphia et du papier fait à la main sur un cadre qu’elle a fabriqué à partir de branches d’arbres. Les couleurs sur le papier fait à la main sont des nuances d’ocre jaune et rouge vif avec des pastels à l’huile, marquant un changement dans son choix de couleurs, pour refléter les couleurs réelles trouvées dans la nature. Celle-ci fait partie d’une grande installation qu’elle expose à la Maison de la Culture Côte-des-neiges, en 1984.
Ma robe Funky, tissée en 1997 sur un cadre rectangulaire, avec des fils de laine et d’acrylique, est un hommage à ma mère qui était couturière et représentante de la société de machines à coudre Nechi-Bernina de 1955 à 1965 environ. Elle a créé des vêtements magnifiques avec de belles textures et des couleurs étonnantes. Les dimensions sont de 152 cm par 92 cm.
NIGHT ON THE MAIN, créée en 1974, est une tapisserie tissée en fils de laine et d’acrylique, avec des fibres optiques de verre. Les extrémités de la fibre optique s’allument à partir d’un ensemble de tubes fluorescents reliés à un transformateur électrique caché dans une immense boîte en bois derrière la tapisserie. Les dimensions sont de -122 cm par 200 cm.
Paulette-Marie Sauvé tissant sur un métier à tisser à haute chaîne, mesurant 310 cm de large sur 217 cm de haut. En 1974, Paulette visite la Tapisserie des Gobelins à Paris et est impressionnée par les immenses métiers à tisser à haute chaîne. Elle a contacté la société Nilus Leclerc et en 1977, a commandé le métier à tisser sur mesure que l’on voit sur cette photo.
Paulette, en 1998, tisse sur un métier à tisser DOBBY à 16 arbres de style basse chaîne qui est capable de tisser des motifs électroniques créés sur son ordinateur. Ce métier à tisser permet au tisserand d’utiliser des motifs complexes avec un grand nombre de combinaisons de couleurs.
Ce châle tissé par Paulette en 1998, est modelé par Marie-France. Celui-ci est tissé sur le métier à tisser Dobby à 16 arbres dans un motif de tissage très complexe avec des fils de chenille en or et violet. Paulette a sélectionné des couleurs qui créent un vêtement romantique.
En 1974, lors d’une visite à la Tapisserie des Gobelins à Paris, j’ai rencontré Jean Dufour, le maître teinturier de l’étonnant atelier de teinture. Il m’a initié aux teintures anciennes, et il a utilisé d’énormes cuves en pierre pour préparer la teinture indigo. Il a expliqué les techniques permettant d’obtenir des couleurs permanentes et résistantes à la lumière à partir des ingrédients naturels. Ces colorants ne donnent pas de couleurs « Prism », j’ai donc changé mes échantillons de couleurs pour refléter les nuances disponibles dans les colorants naturels. J’ai planté un jardin de plantes tinctoriales et j’ai écrit toutes mes recherches, et en 1977, j’ai écrit ce livre sur les teintures naturelles qui a été publié aux Editions Aurore. Il compte 138 pages et peut être acheté à la boutique du Musée des métiers d’art du Québec (MUMAQ).
C’est la ferme où, en 1976, mon mari Claude et moi avons commencé notre aventure avec l’élevage de moutons, le filage de la laine et la culture d’un jardin de plantes tinctoriales.
Ce sont des écheveaux de laine issus de mes recherches en teintures naturelles. Pour les couleurs primaires, j’utilise soit Weld ou Golden-rod pour le jaune, la racine de garance pour une couleur rouge orangé, ou un insecte appelé cochenille (importé du Mexique) pour le rouge cramoisi et Indigo pour le bleu. Les couleurs secondaires sont obtenues en sur-teintant le jaune et le rouge pour obtenir des nuances d’orange, avec le jaune et le bleu j’obtiens des nuances de vert, avec le rouge et le bleu j’obtiens des nuances de violet. Pour le brun, j’utilise des coques de noix importées, et j’importe également des lichens pour une variété de nuances telles que le violet et l’orange.
Cette tapisserie s’intitule MUTATION que j’ai tissée en 1984, et les dimensions sont 183 par 366 cm.. J’ai sculpté la forme organique directement sur un métier à tisser à haute chaîne. Cette œuvre d’art a été tissée à l’origine en sept panneaux individuels qui ont été cousus ensemble dans l’ordre montré sur cette photo. Elle a été exposée au Musée d’art contemporain de Montréal en 1984. Cependant, des invitations à exposer cette tapisserie dans des musées d’autres pays tels que l’Angleterre, l’Espagne, la Norvège et l’Afrique, m’ont inspiré à tisser une tapisserie visuellement identique en un seul panneau avec les mêmes dimensions et la même laine que l’original. La chaîne est de la ficelle de senne de coton, et la trame est de la laine que j’ai teinte avec des teintures naturelles.